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Episode 1 : Ça commence !
Bonjour et bienvenue à tous pour ce tout premier épisode du Podcast, « Réflexions d’un humain humoriste ».
Tout d’abord, pourquoi ce titre ?
J’ai choisi ce titre car, ce que je présenterai dans ce podcast, ce sont avant tout des réflexions sur des sujets qui m’interpellent, qui m’intéressent, qui me secouent ou me révoltent.
Un vrai rebelle, ça promet.
Réflexion car ce Podcast sera l’occasion d’exprimer un contenu un peu théorique, cérébral sûrement, peut-être à la limite de la philosophie, avec parfois des teintes de spiritualité. Je me dis que cela pourra en intéresser certains. Je me dis surtout que cela me permettra de soulager mon esprit gravement malade qui sature souvent de toutes ces idées qui s’entrechoquent, et qui ont du mal sortir.
Ca, c’est pour le premier mot, « Réflexion ».
Passons au deuxième : « Humain ».
Il y a toujours une prise de risque à prendre la parole de manière publique, avec un avis sur les choses. On ne peut raconter n’importe quoi. Ceci étant, en tant qu’humain on peut faire part de son ressenti, de sa vision, de ses convictions ou de ses expériences personnelles et professionnelles. C’est selon moi la posture la plus légitime sur ce qui nous touche, sans passer pour un donneur de leçons.
Vous l’aurez compris, quand on s’apprête à dire des bêtises, autant bien préparer le parachute.w
« Humain », cela permet surtout de garder le sens de la nuance et de l’humilité. Nous ne sommes que des humains. Je dis cela parce que quand parfois je m’écoute penser, j’ai vraiment l’impression de souvent oublier ce fait fondamental : Je ne suis qu’un humain.
Et quand je vois ce qui circule sur tous les médias modernes de communication, j’ai l’impression que certains l’ont oublié plus que d’autres.
Dernier mot et pas des moindres : Humoriste.
Là, on pourrait se dire : super, on va bien rigoler !
C’est vrai, normalement, un humoriste, ça fait de l’humour.
Ok, mais tout le temps ? Je pose la question !
Dans mon cas, c’est humoriste sur scène, ou sur un plateau avec une caméra. Humain le reste du temps.
Mais rassurez-vous, même si vous ne trouverez pas des vannes à chaque coin de phrases, vous sentirez bien au ton que j’emploie que je m’amuse de tout cela, avec pas mal de distance.
Faire les choses sérieusement, sans trop se prendre au sérieux.
Humoriste car c’est un mot, une enveloppe dirais-je, dans laquelle je me sens bien même s’il m’arrive de parler comme un coach, un conférencier ou comme l’ingénieur que je fut. Chapeau pointu.
Pardon, les coutures lâchent. C’est la pression. Avec tous ces mots qui nous définissent, nous sommes entrés dans la société de la case. Si vous n’êtes pas une case, vous êtes dans l’autre case. Et si vous n’êtes dans aucune case, c’est vraiment très inquiétant. Pour beaucoup de gens. Poil aux dents.
Pardon.
Il paraît que c’est la société qui nous met dans des cases.
Mais nous sommes la société.
Lorsque l’on nous met dans une case, cela nous étouffe. Mais si nous n’entrons dans aucune cas, cela nous rend triste.
Que voulons-nous ?
Je vous propose d’en parler lors du prochain épisode, qui s’intitulera « Ma case, ma vie, mon oeuvre ».
A bientôt.