Vous Reprendrez Bien un Délice Caféiné ?

Le café est devenu un véritable fantasme collectif.

Un concept en soi.

Que ce soit au travers de nos machines à café, de nos capsules ou de nos habitudes, tout est prétexte à la fantasmagorie.

Vous reprendrez bien un délice cafféiné ? Non : je veux un café, amer et sans sucre.

Il suffit de voir un billet de blog avec des fèves de café et nous voilà transportés en Ethiopie : Hmmm, que c’est bon de conceptualiser ses ressentis.

Avant, on buvait un café allongé. Du café avec un peu plus d’eau en somme.

Rien de bien folichon.

Maintenant : on demande un américain.

Z’avez-vu ? Ca pète hein. C’est pas pareil. Un américain.

Même si vous êtes à Champognoux-Les-Mimosas, vous demandez un américain et vous vous croyez à New-York.

J’ai réalisé que ce n’est plus le café que nous aimons mais l’image que cela renvoie de nous.

Qu’est-ce qu’on se sent américain avec ce gobelet en carton où est écrit notre nom, de manière personnalisée.

En plus, c’est génial, le gobelet est équipé d’un couvercle avec bec verseur profilé afin d’épouser mes lèvres délicatement.

Je me sens valorisé !

Trop bien : je peux me prendre pour Gibbs dans NCIS. Avec mon Gran Latté en main, mes lunettes de soleil, je me sens identifié.

Vous savez ce que j’ai remarqué : dans un magasin de torréfaction classique, cela sent bon le café !

Dans les boutiques qui vous vendent du café en gobelet cartonné, cela sent quoi ?

Strictement rien.

Qu’est-ce qu’il me tarde de boire un vrai café bien amer dans un bar, en centre ville avec des bruits et des sensations vivaces.

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